Congo
C‘était en mai 2019 à Pointe-Noire. Sapro Mayoko SA l’unique exploitation de mines de fer du Congo à Mayoko dans la région du Niari, près de la frontière gabonaise, vendait sa première cargaison de fer de 23 000 tonnes à des acheteurs chinois.
>>> LIRE AUSSI : Le Congo intègre le cercle des producteurs de fer Et Paul Obambi son directeur général, par ailleurs trader de produits pétroliers entrevoyait l’avenir avec beaucoup d’optimisme lors d’une cérémonie très courrue.
“L’investissement dans les minerais, dans l‘énergie, pour citer le pétrole, le fer ne peuvent plus être l’exclusivité des non congolais”, déclarait l’homme d’affaires congolais.
L’aventure n’a duré que trois ans. Sapro Mayoko SA vient de cesser ses activités dans la mine de Mayoko dans le Niari près de la frontière gabonaise.
La mauvaise qualité du chemin de fer Congo-Océan est apparue comme l’un des obstacles majeurs pour exporter le fer via le port de Pointe-Noire sur une distance d’environ 400 kilomètres.
Du coup ce sont 5000 emplois dont 3000 directs de perdu. Les recettes fiscales également.
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